Reposant sur une enquête menée en France auprès de 167 entreprises du secteur public et privé, l'observatoire du cloud réalisé par IDC en partenariat avec Mitel met en lumière le rôle central du cloud dans la modernisation des systèmes d’informations des organisations. L'infographie en illustration de ce blog en résume les résultats.
Tous les segments applicatifs sont touchés par la migration dans le cloud, et en particulier celui des communications unifiées, déjà largement déployées - 57% des entreprises interrogées utilisent déjà ces solutions. IDC estime qu’au cours des deux prochaines années, plus de 80% du marché des communications unifiées proviendra de déploiements sur des cloud publics et privés, contre 57,8% en 2018.
Pour autant, le type de cloud utilisé diffère selon les secteurs : près de quatre entreprises sur 10 ayant déjà déployé une solution de communication unifiées ont fait le choix du cloud public. Le secteur public affiche un retard en matière de déploiement des communications unifiées dans le cloud, avec une nette préférence pour le cloud privé. IDC estime que ce retard devrait être rattrapé d’ici à 24 mois.
Les chiffres démontrent également que c’est un mix qui va s’opérer, 47% des organisations prévoyant d’utiliser à la fois le cloud public et le cloud privé pour leurs déploiements de communications unifiées à un horizon de 24 mois.
Le cloud public offre de nombreux avantages, telles sa souplesse d’utilisation, son évolutivité et l’automatisation qu’il procure. Sans surprise, 69% des répondants citent la sécurité et la confidentialité des données comme frein majeur à son utilisation, et pour 54% le manque de maîtrise de l’informatique. Cela étant dit, le cloud public enregistre un score de satisfaction très élevé, 98% des entreprises jugeant très satisfaisantes ou satisfaisantes la disponibilité, la qualité de service et la souplesse d’utilisation de leur solution.
En ce qui concerne le cloud privé, la maîtrise des outils de sécurité (56%), de l’infrastructure (38%) et de la qualité de service (36%) ainsi que les contraintes règlementaires (34%) sont les principaux leviers à son l’adoption. Les réticences portent majoritairement sur la capacité des organisations à bien gérer une solution de communications unifiées dans ce type d’environnement, suivies par le coût.