L’IoT ou Internet des Objets caractérise des objets physiques connectés – des capteurs dans l’industrie, des montres dans le public, des systèmes de télémédecine dans la santé, etc. – ayant leur propre identité numérique et qui communiquent via une passerelle entre eux ou avec une plate-forme en charge de leur gestion.
Plus que les objets eux- mêmes, c’est la donnée qu’ils créent/ transportent qui est essentielle, ainsi que la capacité à la traiter pour en tirer de la valeur. A terme, ces objets connectés pourraient révolutionner la médecine, car ils offrent la capacité de suivre en temps réel l’état de santé du patient. Ce qui se traduit par une démarche de prévention, et non plus de guérison. C’est ainsi que 87 % des établissements de santé envisagent d’adopter la technologie de l’IoT d’ici à 2019*. Parmi ceux qui l’ont adopté, 76 % ont constaté des effets positifs sur la visibilité au sein de leur établissement et une collaboration plus efficace entre les professionnels de santé. Et, dernier argument de poids, 73 % ont observé une réduction des coûts ...
La majorité des établissements de santé cherchent à accueillir et à analyser les données de santé provenant des appareils IoT connectés en vue d’optimiser leurs processus opérationnels et décisionnels.
Encore faut-il que cela n’affecte pas le trafic réseau. Faut-il pour cela déployer une infrastructure IoT spécifique ? Les établissements se sont depuis longtemps lancés dans des démarches de modernisation de leur système d’information et de leurs réseaux. Le Wi-Fi couvre les usages et la mobilité.
Pour autant cette modernisation s’accompagne également de l’explosion à un rythme exponentiel des volumes de données. L’adaptation et la scalabilité (capacité de grossir en même temps que la demande et la consommation) des ressources, ainsi que de la bande passante, restent donc une vraie problématique.
C’est pourquoi les responsables informatiques adoptent des approches nouvelles pour permettre l’optimisation du partage et de la collaboration. Et pour préserver l’efficacité du processus IoT sans nuire au réseau, de nombreux établissements ont opté pour le cloud.
La question de la sécurité doit également être évoquée. Les équipements médicaux en santé enregistrent, compilent, stockent et communiquent des données. Or, qu’il s’agisse des objets connectés ou des réseaux qui les supportent, dont le cloud, ils sont et seront de plus en plus l’objet de toute l’attention des pirates à la recherche de failles et de vulnérabilités qui leur permettront de pénétrer les systèmes et de dérober les données.